Cerveau à bord
Votre cerveau est la caractéristique de sécurité la plus importante de votre véhicule.
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L’alcool au volant signifie prendre le volant d’un véhicule après avoir consommé une quantité quelconque d’alcool. Toutefois, afin de pénaliser les conducteurs en état d’ébriété et de fournir des directives claires concernant les effets de l’alcool sur les performances du conducteur, la définition de l’alcool au volant est généralement affinée. Plus précisément, les conducteurs dépassent la limite pénale fédérale de consommation d’alcool s’ils enregistrent un taux d’alcoolémie égal ou supérieur à 0,08 mg. En outre, les provinces et les territoires peuvent fixer leurs propres limites en matière d’alcool au volant. Ces limites vont de 0,04 mg (Saskatchewan) à 0,79 mg (Québec) et entraînent des pénalités administratives.
L’alcool au volant a des effets bien connus sur la sécurité routière. Les conducteurs sous l’emprise de l’alcool souffrent de diverses limitations de leurs performances : ils commettent des erreurs de conduite négligentes, ont une conscience de la situation considérablement réduite et, de manière générale, sont plus susceptibles de prendre des décisions dangereuses au volant. Chaque verre consommé a la capacité de ralentir le temps de réaction, qui peut également être entravé par les autres effets de l’alcool, notamment la vision trouble et la somnolence. Plus le niveau d’affaiblissement des facultés est élevé, plus il est probable que le conducteur soit impliqué dans une collision.
Les conséquences inévitables de la conduite sous l’emprise de l’alcool sont les accidents de la route et les décès. En 2009, 27,7 % des accidents mortels au Canada impliquaient un conducteur en état d’ébriété (Vanlaar et al. 2012). Cette année-là, 714 Canadiens ont été tués dans un accident impliquant un conducteur en état d’ébriété.
Lors d’un sondage réalisé en 2011, 7,5 % des conducteurs canadiens ont déclaré qu’ils seraient susceptibles de boire et de conduire si leur véhicule était équipé de dispositifs de sécurité modernes. Ceci est inquiétant car on ne peut pas se fier à ces caractéristiques pour compenser les effets de l’alcool.
L’un de ces effets est le retardement du temps de réaction, qui a des conséquences importantes sur le fonctionnement de tous les dispositifs de sécurité. Si les conducteurs freinent trop tard, les dispositifs de sécurité qui contribuent à réduire la distance d’arrêt – notamment l’assistance au freinage et la répartition électronique de la force de freinage – auront moins de temps pour agir. Si un conducteur en état d’ébriété conduit de façon erratique, les dispositifs qui aident à maintenir la stabilité et le contrôle, notamment les systèmes de freinage antiblocage (ABS) et le contrôle électronique de la stabilité (ESC), peuvent être dépassés et ne pas fonctionner de façon optimale.
En plus d’un temps de réaction retardé, l’alcool a des effets néfastes sur la coordination et le traitement de l’information. Drinking drivers are less able to respond to safety systems that warn them of impending collisions or accidental lane departures. Enfin, les dispositifs conçus pour améliorer la visibilité pourraient voir leurs avantages annulés par la diminution de la capacité du conducteur à voir clairement en raison des effets de l’alcool.
Les conducteurs ont un rôle important à jouer dans le bon fonctionnement de leurs systèmes de sécurité, et l’affaiblissement des facultés par l’alcool peut rendre ce rôle difficile ou impossible. La bonne nouvelle, c’est qu’en conduisant prudemment et attentivement, les conducteurs peuvent profiter au maximum des avantages que les dispositifs de sécurité ont à offrir.
Interrogés sur la conduite après avoir consommé de l’alcool au cours des trente derniers jours, 19,2 % des Canadiens ont admis l’avoir fait en 2011. Ce chiffre est conforme aux conclusions de la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) des États-Unis sur la prévalence de l’alcool au volant. En 2008, la NHTSA a constaté qu’une personne sur cinq (20 %) en âge de conduire aux États-Unis déclare avoir pris le volant dans les deux heures suivant la consommation d’alcool.
In addition, 5.4% admitted to drinking and driving when they thought they were over the legal limit in the past 12 months (TIRF 2011). Enfin, toujours en 2011, 3,8 % des conducteurs canadiens ont déclaré qu’il leur arrivait souvent de boire au volant (TIRF 2011).
Les conducteurs en état d’ivresse partagent certaines caractéristiques communes, notamment la tendance à boire et à conduire, mais cela ne signifie pas que ces délinquants sont tous identiques. La réalité est que certaines personnes conduisent et boivent peu, alors que d’autres le font souvent ; certaines ont un risque relativement faible de provoquer une collision, alors que d’autres ont un risque très élevé. Les conducteurs en état d’ébriété constituent l’une des populations de délinquants les plus hétérogènes du système judiciaire et ils viennent de tous les horizons.
La majorité des conducteurs en état d’ébriété sont des hommes, mais le problème des femmes au volant est de plus en plus préoccupant. Les conducteurs en état d’ébriété représentent également différents groupes d’âge, niveaux d’éducation et réalisations professionnelles. Le statut socio-économique et l’activité criminelle de ces délinquants varient également beaucoup. Il est donc essentiel de disposer d’un large éventail de stratégies ou de contre-mesures pour créer une approche globale du problème de la conduite en état d’ivresse.
Le Code criminel fédéral du Canada (CCC) contient deux lois qui traitent de l’alcool au volant. L’article 253a interdit la conduite d’un véhicule sous l’emprise de drogues ou d’alcool, et l’article 253b interdit la conduite d’un véhicule avec un taux d’alcoolémie de 0,08 ou plus. Les lois fédérales s’appliquent dans tout le Canada.
Les gouvernements provinciaux et territoriaux sont responsables de la délivrance des permis de conduire et ont le pouvoir de créer des infractions administratives et d’imposer des sanctions pour l’alcool au volant par le biais des lois provinciales et territoriales sur les véhicules à moteur. Presque toutes les juridictions au Canada ont choisi de fixer un taux d’alcoolémie inférieur qui varie entre 0,04 et 0,08. Cela signifie que les provinces et les territoires peuvent imposer des suspensions de permis de conduire et d’autres sanctions aux conducteurs dont le taux d’alcoolémie est inférieur à la limite fédérale de 0,08. Les sanctions comprennent souvent des suspensions de permis sur le bord de la route, des suspensions administratives de permis et d’autres sanctions qui s’aggravent en cas d’infractions multiples.
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