Cerveau à bord
Votre cerveau est la caractéristique de sécurité la plus importante de votre véhicule.
Cerveau à bord
Votre cerveau est la caractéristique de sécurité la plus importante de votre véhicule.
It’s a blistering summer day and the inside of the car feels like an oven. The sensation of the hot seatbelt against your skin is unpleasant, so you decide to leave it unbuckled. You are driving at 40km/h on a seldom-used road when a deer suddenly darts out in front of you. A collision is unavoidable and you hit the animal head-on. The force of the impact launches your un-belted body forward into the steering column and toward the windshield.
Seatbelts are an extremely important vehicle safety feature. Although they may seem simple, seatbelts continue to be the single most effective tool to prevent against serious injury and ejection from a vehicle in the event of a crash.
Les ceintures de sécurité sont un élément de sécurité passive des véhicules, conçu pour atténuer la gravité des blessures subies par les conducteurs et les passagers en cas d’accident. Lorsqu’un véhicule s’arrête ou accélère soudainement, une grande force est exercée sur tout ce qui se trouve à l’intérieur du véhicule, y compris les personnes qui s’y trouvent. Les ceintures de sécurité permettent de réduire les effets de cette force en la répartissant sur les parties les plus fortes du corps, à savoir la poitrine et le bassin. La fonction première des ceintures de sécurité est d’aider à prévenir les blessures résultant d’une collision avec d’autres objets ou personnes dans le véhicule, et d’empêcher l’éjection du véhicule, qui peut souvent entraîner des blessures mortelles.
Les ceintures de sécurité sont utiles lorsque votre voiture décélère très rapidement (par exemple, en cas de collision frontale) ou accélère très rapidement (par exemple, en cas de collision arrière). Il existe de nombreuses situations de conduite, courantes ou relativement rares, dans lesquelles une ceinture de sécurité pourrait contribuer à prévenir les blessures ou à sauver la vie des conducteurs et des passagers :
Lorsqu’un véhicule roulant à 50 km/h entre en collision avec une barrière solide, la barrière crée la force qui réduit la vitesse du véhicule à zéro. Contrairement au véhicule, les personnes et les objets à l’intérieur du véhicule ne frappent pas directement la barrière, ils continuent donc à se déplacer à 50 km/h jusqu’à ce que quelque chose arrête la force pour ramener leur vitesse à zéro. Contrairement au véhicule, les personnes et les objets à l’intérieur du véhicule ne frappent pas directement la barrière, ils continuent donc à se déplacer à 50 km/h jusqu’à ce que quelque chose arrête la force pour ramener leur vitesse à zéro. Tout comme le véhicule subit des dommages par froissement lorsqu’il heurte une barrière, le corps humain subit des traumatismes par contusion lorsqu’il heurte un objet à grande vitesse. Ces blessures peuvent être très graves, voire mortelles.
Les ceintures de sécurité permettent de répartir les forces résultant d’un arrêt brutal sur les parties les plus solides du corps. Après un arrêt brutal, qui projette le corps d’une personne vers l’avant, la ceinture de sécurité se verrouille, empêchant ainsi une collision avec la colonne de direction ou une éjection totale du véhicule. Avec une ceinture sous-abdominale (c’est-à-dire une ceinture qui se croise sur les genoux et la poitrine), les forces de l’arrêt sont réparties sur les parties les plus fortes du corps : le bassin et la poitrine.
Les ceintures de sécurité restent la mesure de sécurité la plus efficace pour réduire les blessures graves et mortelles en cas de collision. Lorsqu’elle est associée à des airbags, l’efficacité des ceintures de sécurité pour prévenir les blessures graves lors d’une collision augmente (NHTSA 2009).
En 2007, Transports Canada a révélé que les 7 % de Canadiens qui ne portent pas leur ceinture de sécurité sont responsables de près de 40 % des décès dans les collisions de véhicules. En outre, Transports Canada a estimé que les ceintures de sécurité ont sauvé environ 1 000 vies en 2007 (Transports Canada 2007). Le nombre de vies sauvées augmenterait sans aucun doute si davantage d’usagers de la route portaient leur ceinture. Globalement, on estime que la ceinture de sécurité réduit le risque de blessure mortelle en cas d’accident de 42% pour les conducteurs et de 40% pour les passagers (Evans 2004).
Selon la force de la collision, les ceintures de sécurité peuvent causer des blessures relativement mineures aux occupants du véhicule. Lorsqu’une collision devient plus violente, les conducteurs et les passagers portant la ceinture sont propulsés vers l’avant à une vitesse plus rapide. Dans ces cas, la ceinture de sécurité doit exercer une force plus importante pour contrebalancer la force de propulsion, ce qui peut entraîner une gêne et des contusions externes. Cependant, l’étendue des blessures subies par les occupants d’un véhicule sans ceinture serait probablement beaucoup plus grave.
Les ceintures de sécurité sont actuellement complétées par divers autres systèmes de sécurité, et des systèmes intérieurs plus sophistiqués sont en cours de conception. Dans un avenir proche, les conducteurs peuvent s’attendre à des avancées significatives en matière de sécurité qui visent à réduire les blessures en cas d’accident, notamment les suivantes :
Airbags : La plupart des véhicules sont équipés au moins d’airbags frontaux, et beaucoup d’entre eux sont équipés d’airbags latéraux et d’airbags pour les sièges arrière. Lorsqu’ils sont utilisés en combinaison avec les ceintures de sécurité, les airbags contribuent à réduire davantage la gravité des blessures en cas d’accident (NHTSA 2009).
Colonnes de direction repliables : Les colonnes de direction standard sont rigides et peuvent causer des blessures graves aux conducteurs qui les heurtent. Les colonnes de direction repliables sont plus flexibles, ce qui leur permet d’absorber une partie de la force de l’impact avec le conducteur, évitant ainsi de nouvelles blessures.
Zones de déformation du véhicule : Lors d’une collision frontale, une partie de la force de la collision est absorbée par le véhicule en se froissant. Si les véhicules ne s’effritaient pas, toute la force du choc serait ressentie par les occupants du véhicule. L’écrasement permet d’absorber une partie de cette force par le véhicule lui-même, de sorte que le conducteur et les passagers ne subissent pas l’intégralité de la force de l’accident.
Pare-brise : En cas d’accident, l’endroit le plus sûr pour les conducteurs et les passagers est le véhicule. Les pare-brise permettent d’éviter l’éjection et l’effondrement du toit en cas de retournement. Les conducteurs sont vivement encouragés à entretenir leur pare-brise, car les fissures peuvent en réduire l’intégrité globale et empêcher le pare-brise de fournir la meilleure protection possible.
Systèmes de prévention du coup du lapin/appuie-tête intelligent : Le coup du lapin se produit lorsque la tête accélère soudainement plus vite que le torse. Le coup du lapin est fréquent après les collisions par l’arrière, et peut entraîner des symptômes douloureux de longue durée. Un appuie-tête correctement positionné peut aider à prévenir ou à réduire la gravité du coup du lapin ; cependant, des études suggèrent que la majorité des occupants des sièges avant ne règlent pas correctement l’appuie-tête (Acar et al 2007 ; IIHS 2012 ; Farmer et al. 1999). Les systèmes de prévention du coup du lapin (également appelés appuie-tête intelligent ou appuie-tête actif) ajustent automatiquement l’appuie-tête à la position appropriée. Un appui-tête doit être placé au moins aussi haut que le centre de gravité de la tête (Insurance Institute for Highway Safety, IIHS). Les personnes diffèrent en taille et les véhicules sont équipés de différents types d’appuis-tête ; par conséquent, réglez l’appui-tête aussi haut que possible sur votre tête. Le dispositif de retenue doit également être placé près de l’arrière de la tête, idéalement à environ 5 cm de la tête et pas plus de 10 cm.
Oui. Comme pour les autres systèmes de sécurité du véhicule, les conducteurs doivent utiliser leur ceinture de sécurité de manière appropriée et conduire de manière sûre afin de tirer le meilleur parti du port de la ceinture. Utiliser la ceinture de sécurité de manière appropriée signifie la porter de façon à ce qu’elle soit bien ajustée sur les hanches, la poitrine et les épaules. Conduire en toute sécurité avec la ceinture de sécurité implique de comprendre les limites fonctionnelles de la ceinture et de s’abstenir d’adopter des comportements de conduite dangereux qui augmentent le risque d’accident, par exemple les excès de vitesse, la distraction au volant et la fatigue au volant.
Les ceintures de sécurité doivent être correctement ajustées pour qu’elles fonctionnent. En fait, les ceintures de sécurité qui ne sont pas utilisées correctement sont non seulement moins efficaces pour réduire la gravité des blessures subies lors d’un accident, mais elles peuvent également causer d’autres blessures qui n’auraient pas été subies si la ceinture de sécurité avait été portée correctement. Par exemple, le fait de glisser la ceinture diagonale sous le bras aura cet effet : en cas d’accident, le haut du corps se penchera vers l’avant au niveau des genoux et la tête heurtera l’intérieur du véhicule. Étant donné que la force de l’accident est principalement isolée au niveau des genoux, la ceinture s’enfonce dans l’abdomen, causant des blessures internes potentiellement mortelles (Transports Canada 2007). En ce qui concerne l’utilisation correcte de la ceinture de sécurité, des précautions supplémentaires doivent être prises par les femmes enceintes et les enfants de moins de 12 ans. Pour de plus amples renseignements sur l’utilisation appropriée de la ceinture de sécurité, visitez le site Web de Transports Canada à l’adresse www.tc.gc.ca.
Les ceintures de sécurité ne peuvent pas empêcher les accidents. Il incombe donc aux conducteurs de rester attentifs et conscients afin d’aider à prévenir les accidents. Certains comportements des conducteurs peuvent accroître le risque d’accident et exercer une pression excessive sur les ceintures de sécurité en cas d’accident. En particulier, une vitesse excessive peut affecter les performances d’une ceinture de sécurité en rendant plus difficile pour la ceinture d’empêcher les occupants des sièges avant d’entrer en collision avec l’intérieur du véhicule. Une vitesse excessive peut également exagérer les blessures que les occupants d’un véhicule ceinturé subissent du fait de la ceinture elle-même. Par exemple, plus la vitesse est élevée, plus la ceinture abdominale s’enfonce dans l’abdomen en cas de collision.
En outre, des études ont révélé que les conducteurs alcoolisés sont à la fois plus susceptibles d’être impliqués dans des accidents et moins susceptibles de porter une ceinture de sécurité (Foss et al. 1994 ; Williams & Shabanova 2002). En fait, les conducteurs en état d’ivresse légale (c’est-à-dire ceux dont le taux d’alcoolémie est égal ou supérieur à 0,08) sont environ un tiers moins susceptibles de porter leur ceinture de sécurité (Foss et al. 1994). La combinaison d’un risque élevé d’accident et d’un faible taux de port de la ceinture de sécurité augmente considérablement la probabilité de subir des blessures graves ou mortelles. L’une des raisons pour lesquelles les conducteurs en état d’ébriété sont moins susceptibles d’utiliser leur ceinture de sécurité est peut-être que l’état d’ébriété affecte la capacité à faire preuve de jugement et à prendre des décisions intelligentes, l’une d’entre elles étant le port de la ceinture de sécurité.
Le port de la ceinture de sécurité a été un sujet de préoccupation majeure pendant plusieurs décennies dans la communauté de la sécurité routière. Des efforts considérables ont été déployés pour sensibiliser les conducteurs aux avantages de la ceinture de sécurité et pour les encourager à la porter. En outre, au milieu des années 80, les gouvernements provinciaux et territoriaux ont commencé à rendre obligatoire le port de la ceinture de sécurité. Toutes les provinces et tous les territoires du Canada ont désormais une loi primaire sur le port de la ceinture de sécurité, ce qui signifie que les agents chargés de l’application de la loi peuvent arrêter un conducteur en raison du non-port de la ceinture (les lois secondaires, en revanche, exigent qu’une autre infraction soit à l’origine de l’arrêt de la circulation). Des amendes sont infligées et, dans certaines régions du Canada, des points d’inaptitude sont également attribués pour le non-port de la ceinture de sécurité. En 1976, l’Ontario a été la première province à légiférer pour obliger tous les passagers âgés de plus de 15 ans à porter une ceinture de sécurité.
Grâce à ces mesures juridiques et sociales, le port de la ceinture de sécurité au Canada chez les conducteurs, les passagers avant et les passagers arrière est élevé depuis plusieurs années. Une étude de la Fondation de recherches sur les blessures de la route (Robertson et al. 2012) a révélé que 95,5 % des conducteurs canadiens portent leur ceinture de sécurité, tant comme conducteurs que comme passagers. Cette constatation est conforme à d’autres recherches sur le port de la ceinture de sécurité au Canada. En particulier, Transports Canada a constaté que 93 % des Canadiens utilisent leur ceinture de sécurité (Transports Canada 2007). La province où le port de la ceinture de sécurité est le plus élevé est la Colombie-Britannique, où 96,9 % des occupants de véhicules ont utilisé leur ceinture en 2010 (Transports Canada, 2011).
Transports Canada a mené des recherches sur le port de la ceinture de sécurité et a publié plusieurs fiches d’information et rapports sur le taux de port de la ceinture au Canada, les tendances parmi les utilisateurs canadiens de la ceinture de sécurité et le port correct de la ceinture. Ces publications peuvent être consultées sur le site www.tc.gc.ca.
En outre, la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) des États-Unis a mené des recherches sur des sujets similaires à ceux de Transports Canada en ce qui concerne le port de la ceinture de sécurité. Les recherches de la NHTSA se trouvent sur le site www.nhtsa.gov.
References
Acar, M., Clark, S.J., & Crouch, R. (2010). Smart head restraint system. International Journal of Crashworthiness, vol. 12, no. 4.
Evans, L. (2004). Traffic Safety. Bloomfield, Michigan: Science Serving Society.
Farmer, C., Wells, J.K., & Werner, J.V. (1999). Relationship of head positioning to driver neck injury in rear-end crashes. Accident Analysis and Prevention, vol. 31 no. 6.
Foss, R.D., Bierness, D.J., and Sprattler, K. (1994). Seat belt use among driving drivers in Minnesota. American Journal of Public Health, 84.
Insurance Institute for Highway Safety. (IIHS) (2012). About your airbags. Brochure. Web link http://www.iihs.org/brochures/pdf/about_airbags_ english.pdf.
IIHS (n.d.). “Head restraint & seats test.” Retrieved from http://www.iihs.org/iihs/ratings/ ratings-info/rear-head-restraints-test
National Highway Transportation Safety Administration (NHTSA) (2009). Lives Saved Calculations for Seat Belts and Frontal Airbags. U.S. Department of Transportation. DOT HS 811 206.
Robertson, R.D., Vanlaar, W.G.M., Marcoux, K.D., and McAteer, H.J. (2012). Vehicle Safety Features: Knowledge, Perceptions, and Driving Habits. Traffic Injury Research Foundation.
Transport Canada (2007). Seat belt sense: What you need to know about seat belts, air bags, and child restraints. TP 14646E.
Transport Canada (2011). Results of Transport Canada’s rural and urban surveys of seat belt use in Canada, 2009-2010. Road Safety and Motor Vehicle Regulation Directorate. Fact Sheet TO 2346E.
Williams, A.F., and Shabanova, V.I. (2002). Situational factors in seat belt use by teenage drivers and passengers. Traffic Injury Prevention, 3.
Fondation de recherche sur les blessures de la route
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